« J’ai constaté que donner la priorité aux plus démunis dans ma classe est un facteur de paix et de progrès pour tous ».
Partir des élèves dont on n’attend rien
Pourquoi l’école est-elle impuissante face à l’échec scolaire de beaucoup d’enfants et de jeunes de milieux très défavorisés ? Comment construire une école qui ne laisse personne sur le bord du chemin, une école qui permette la réussite de tous les élèves, y compris ceux qui sont le plus en difficulté ?
Pour répondre à ces questions, les auteurs ont analysé des pratiques pédagogiques qui ont fait la preuve de leur efficacité et ils nous livrent ici les savoirs d’action, les clés qui leur ont permis de lever les obstacles.
Ils nous amènent à réfléchir sur ce que notre système éducatif et tous ses acteurs peuvent apprendre des parents, des jeunes, des enfants qui connaissent la grande pauvreté et qui savent, non pas ce qui manque à l’école, mais comment il faut la refonder pour qu’elle devienne vraiment l’école de tous.
Préface d’Antoine PROST, postface de Pascal GALVANI.
Régis Félix est également l’auteur de Le principal, il nous aime pas. Extrait
« Retour aux parents ! La valorisation de l’élève le plus exclu passe évidemment par les parents avec lesquels il est nécessaire de partager les réussites de leur enfant. A propos de Yann, Françoise s’adresse à sa mère :
-Yann sait lire à présent, il écrit beaucoup mieux, il réagit très bien dans toutes les situations, dans toutes les matières. Il est vif, curieux de tout, gai, agile, son comportement est encore difficile car il est taquin, bagarreur et n’avoue jamais ses forfaits. Il est intelligent.
-Vous êtes la première maîtresses à me dire que mon fils est intelligent !
Respecter Yann est sa mère, c’est dire à cette dernière que son fils est intelligent, parce que c’est vrai malgré toutes les perturbations qu’il peut causer dans la classe. »
Éditions Quart Monde – https://www.atd-quartmonde.fr/produit/tous-peuvent-reussir/